"Nous serons en tête au premier tour" : EELV et Après 34 unissent leurs forces pour battre Michaël Delafosse aux municipales à Montpellier

Midi Libre - 07 juillet 2025
Yannick Povillon

Fort du soutien de ses militants, Europe Écologie – Les Verts s’allie au collectif Après 34, formé par des dissidents de La France insoumise. Ensemble, ils entendent bâtir une alternative à la majorité socialiste de Michaël Delafosse, avec un mot d’ordre : redonner la parole aux habitants.

À un peu moins d’un an des municipales, Europe Écologie – Les Verts (EELV) accélère sa stratégie pour faire tomber l’actuel maire PS de Montpellier, Michaël Delafosse. Après avoir conquis le vote de 302 militants locaux, le camp écolo passe à l’étape supérieure : l’union avec les dissidents de La France insoumise, réunis au sein d’Après 34, la structure locale de Clémentine Autain, Alexis Corbière et Raquel Garrido. Ce lundi 7 juillet, les principaux acteurs de ce rapprochement se sont retrouvés au Quartier Généreux. Jean-Louis Roumégas, Julia Mignacca, Coralie Mantion, Catherine Rivot et Saïd Bouya côté EELV ; Boris Chenaud et Agathe Pibarot pour Après 34. Objectif affiché : "Construire un large rassemblement des forces de gauche, citoyen et populaire".

Canicule : "Il faut changer de logiciel"

"Nous avons reçu un mandat très clair de nos militants", martèle Julia Mignacca. "Nous voulons bâtir une ville à taille humaine, pensée par et pour les Montpelliérains." Le ton est donné : critique virulente contre la gestion Delafosse, notamment sur la canicule qui frappe les écoles.

"On ne peut plus se contenter d’être écologistes deux jours, lors des vagues de chaleur. Il faut adapter la ville en profondeur, la rafraîchir", tacle Coralie Mantion.

"Nous avons reçu un mandat très clair de nos militants", martèle Julia Mignacca. "Nous voulons bâtir une ville à taille humaine, pensée par et pour les Montpelliérains." Le ton est donné : critique virulente contre la gestion Delafosse, notamment sur la canicule qui frappe les écoles. "On ne peut plus se contenter d’être écologistes deux jours, lors des vagues de chaleur. Il faut adapter la ville en profondeur, la rafraîchir", tacle Coralie Mantion.

Jean-Louis Roumégas plaide, lui, pour "un changement de méthode radical". Boris Chenaud fustige une métropole "bétonnée", construite "sans la concertation des citoyens". Et d’illustrer la dérive avec le cas emblématique du projet urbain de La Mosson : "On prévoit de déménager une mosquée alors que 12 000 personnes ont exprimé un avis défavorable. Ce n’est plus possible. Il faut sortir de l’entre-soi", s’insurge Jean-Louis Roumégas. Qui évoque un mouvement de co-construction avec les habitants : "Ici, on vous impose les décisions, puis après on vous fait une grande réunion".

Le CSR rend l’alliance avec LFI impossible

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